David Rousselot est coordinateur de vie sociale au sein de l’unité pour personnes handicapées vieillissantes de la résidence Arceau (pôle Accompagnement et Soins) depuis 2010.
« J’ai démarré ma carrière d’animateur dans un service neurologie-cardiologie auprès d’enfants hospitalisés puis j’ai travaillé longtemps au sein d’un foyer jeunes travailleurs. En 2010 j’ai rejoint la résidence Arceau alors que je ne connaissais pas du tout le secteur du handicap, mais ce nouveau public m’intéressait. En fait, je vois l’animation comme des « techniques » que l’on peut adapter et personnaliser au bénéfice de publics différents. J’ai beaucoup appris aux côtés de mes collègues experts du handicap et pour ma part je pense avoir apporté un regard nouveau.
Une résidence bien ancrée dans son quartier
Mon rôle est de concevoir et de coordonner le projet d’animation et de vie sociale de la résidence. Cela consiste à accompagner individuellement les résidents dans leur projet en fonction de leurs besoins et de leurs habitudes de vie pour leur permettre de s’épanouir pleinement et de maintenir, voire de gagner en autonomie. Ma mission s’articule notamment avec celles des éducateurs spécialisés et des aides médico-psychologiques : c’est un trio d’accompagnement complet et personnalisé du résident.
Les animations que je propose, en lien avec ma collègue animatrice, permettent de favoriser le « bien-vivre ensemble » au sein de la résidence mais aussi avec l’environnement extérieur. Pour cela j’ai développé beaucoup de passerelles avec les acteurs de notre quartier (habitants, école, maison de quartier, maison de retraite, associations…). J’encourage l’interconnaissance entre les résidents et ces partenaires pour que chacun se comprenne mieux et que l’on puisse envisager des projets communs. Je suis assez fier du travail accompli car aujourd’hui, la résidence est complètement reconnue et intégrée à la vie du quartier.
A ce jour je coordonne une cinquantaine de projets permettant aux résidents de pratiquer une activité sportive, d’apporter de l’aide à une association, de rédiger un journal, de réaliser une exposition, de prendre part à une sortie, de participer à un atelier cuisine … Le plus souvent, ces projets sont une demande de leur part et on les accompagne dans la mise en œuvre. J’ai la chance de travailler au sein d’une équipe qui a une vraie énergie, qui est toujours en questionnement et qui contribue pleinement aux initiatives engagées.
Voyages et cheval à deux pattes !
L’année dernière je me suis formée à la facilitation graphique. C’est une pratique qui utilise l’image pour favoriser les échanges et la réflexion et c’est un super outil que j’utilise de plus en plus avec les résidents. Sinon, j’ai beaucoup voyagé : j’ai vécu un an en Nouvelle-Zélande en 2006 et en 2016 j’ai réalisé un tour d’Europe avec ma famille. Enfin, j’ai une passion peu commune : je pratique le cheval à deux pattes. Il s’agit d’un concours hippique où il s’agit de reproduire des épreuves des compétitions équestres en chevauchant un bâton orné d’une fausse tête de cheval. Mon équipe et moi nous sommes classés 5e mondial lors du dernier concours présidé par Guillaume Canet lui-même ! »
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