6 résidents testent des plaids sensoriels

Personnes âgées
9 juillet 2021

L’EHPAD Les Pampres Dorés à Vallet (44) expérimente depuis plus d’un mois des plaids sensoriels thérapeutiques auprès de résidents présentant des troubles cognitifs, du comportement ou de l’humeur. L’objectif : favoriser l’apaisement et le bien-être.

plaid porté par une femme âgée
© Maase

La résidence Les Pampres Dorés (Pôle Personnes Âgées) a reçu deux plaids Maase pour mener une expérimentation auprès de personnes présentant des troubles de comportement. Les plaids disposent de 6 programmes différents alternants des informations sonores (piano, mer, son relaxant), des jeux de lumière, des vibrations et de la chaleur.  Grâce à leurs qualités enveloppantes et réconfortantes, leur surface tactile et leurs programmes de relaxation multi-sensoriels, ces plaids constituent une nouvelle approche non médicamenteuse dans la prise en charge des symptômes comportementaux des personnes âgées.

Le plaid permet :

  • Un travail de stimulation en captant l’attention de la personne : le salarié entretient une relation privilégiée avec le résident grâce à une communication différente que le langage verbal.
  • Un travail d’apaisement psychique : lors des périodes d’agitation motrice ou verbale, le plaid agit sur les niveaux de stress, l’agressivité et favorise l’endormissement.

5 professionnels et 6 résidents

Au sein de l’EHPAD Les Pampres Dorés, 5 professionnels ont été nommés référents de l’utilisation du plaid (2 assistantes de soins en gérontologie, 1 infirmière, la directrice et la psychologue) et l’expérimentent auprès de 6 résidents (3 en unités de vie protégée et 3 en EHPAD classique). Le suivi concerne essentiellement des personnes avec pathologies avancées et des comportements de type perturbateurs (cris, déambulations, angoisses survenant en fin de journée…) mais aussi des comportements de repli comme l’apathie.

Des premiers résultats positifs

Avec le programme « balade en mer » du plaid, l’une de nos résidentes qui souffre de comportements de déambulations et d’angoisses parvient à s’apaiser dans son logement, à fermer les yeux. Le recouvrement du plaid en fait un objet rassurant et l’expérience lui a fait remonter des souvenir positifs : elle se voyait à Biscarrosse, avec un cocktail à la main.
Armelle, aide-soignante
J’ai constaté de bons résultats avec une résidente qui refuse habituellement les soins, qui a des réveils difficiles et pour qui la stimulation avec les méthodes classiques est inefficace. Pendant la séance avec le plaid elle était apaisée, puis elle s’est levée sans problème. A l’issue de la séance elle était ouverte à la communication et à l’échange.
Delphine, aide-soignante

A l’issue de l’expérimentation qui durera au moins jusqu’à fin septembre, si les effets sont probants, le plaid pourra être testé sur d’autres structures.